vendredi 17 janvier 2014

Quelles tendances pour la médiation culturelle ?

Web 2.0 et institutions muséales, une association difficile en France.

Notre société est en constante évolution, poussée par l'émergence des réseaux sociaux et des applications mobiles, nous voyons apparaitre de nouvelles pratiques liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Quel rapport avec la médiation culturelle me direz-vous. Ces technologies qui ont révolutionné notre façon de vivre s'installent peu à peu au sein de la médiation culturelle pour un plus grand confort des visiteurs. Retours et explications. 

C'est en 1990 que l'on voit apparaitre les bornes d'information au sein des musées, mais il faudra attendre 7 ans et l'innovation de la BNF qui numérise ses données par le biais de Gallica, bibliothèque en ligne. Mais c'est dans les années 2000 que cette médiation d'un nouveau genre prend son envole avec le lancement des applications mobiles comme le Louvre en 2009. 
Ces nouvelles technologies ne sont pas mise en place pour remplacer la médiation humaine, mais pour servir de complément. Les applications sont faites pour répondre aux besoins des utilisateurs, d'où le besoin d'identifier et de distinguer les publics pour une meilleure médiation culturelle. 

Même si un écart important existe entre la France et les Etats-Unis, nos musées et institutions ne sont pas en reste. Le centre Pompidou a mis en place des initiatives basées sur facebook et twitter en lançant une médiation participative avec le #checkpaint mettant en scène 5 personnages fictifs sur twitter autour du thème "que reste-t-il des musées à l'heure du numérique ?". Nous pouvons également citer le Louvre et son application en partenariat avec Nintendo, mais aussi le château de Versailles et sa visite en réalité augmentée ex-situ. A l'international, il est important de noter que le Muséum Lab de Tokyo développe la médiation culturelle sous un autre angle avec le test utilisateur. Cela permet aux visiteurs de poser un regard différent sur une oeuvre. Chez nous, c'est le musée Cap Science qui innove dans ce sens avec sa précédente exposition Cervorama et ses divers ateliers en partenariat avec l'entreprise Immersion. A noter également que le ministère de la Culture et de la Communication se met au web 2.0 en crée son propre blog

De belles innovations pour une meilleure appréhension. Quand la culture s'empare du numérique c'est pour créer une médiation plus moderne, en accord avec son temps. Pour plus d'information, rendez-vous sur le site de crossmédias

Roxane Michel


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