jeudi 20 février 2014

Vente en ligne : bénéfice ou frein à la culture du livre ?

Le numérique est souvent considéré comme la mort du livre et de sa culture. Beaucoup pensent que le numérique n'est que très peu compatible avec les livres et la lecture. On entend régulièrement que la jeunesse ne lit plus, qu'ils sont obnubilés par les nouvelles technologies. Mais ces nouvelles technologies ne créent pas uniquement un fossé entre les jeunes et les livres. 



Une technologie au service du livre !

Cette nouvelle ère a décuplé le champs des possibles en matière de lecture. L'accès aux livres, à la culture est aussi facilité par ces nouvelles technologies. Il apparait que pour certains, entrer dans une librairie n'est pas une action naturelle ni aisée. Souvent impressionné par tous ces livres, les libraires, ou les questions pointues de celui-ci, la librairie peut représenter un monde inaccessible ou lointain.
Mais cette idée d'incompatibilité entre le numérique et les livres est en train de ce réduire. En effet, les sites internet de librairie en ligne fleurissent sur la toile. Entre le géant américain Amazon, ou les entreprises françaises comme la FNACchapitre.com ou encore la librairie Mollat, la concurrence est rude.

Un bénéfice pour la lecture ?

Avec un accès facilité et amélioré, avec une sélection toujours plus riche et de qualité, notre soif de lecture peu être assouvie où nous le souhaitons. Les sites de vente en ligne participent à développer l'accès à la culture pour tous. L'accès est plus rapide, segmenté, et amélioré avec toutes les informations dont le consommateur a besoin pour satisfaire son désir de lecture. Les avis des lecteurs, les billets des libraires en ligne permettent aussi de faire le meilleur choix pour son livre de chevet. Cependant, le livre reste cher au coeur de nombreuses personnes : "son odeur", "son grain de papier", "le plaisir de le manipuler" et "la beauté de sa couverture", le livre est toujours considéré comme une véritable oeuvre d'art.
Mais les liseuses, tablettes et autre support de lecture prennent de plus en plus de place dans les foyers des pays développés. Praticité, légèreté, économique, la tablette serait-elle un véritable concurrent de nos livres à l'ancienne ?

Le modèle papier en danger ?

Selon Le Monde économie dans un article paru il y a quelque mois, les européens restent attachés au modèle papier. En effet, la migration vers le livre numérique se fait de façon timide, les français auraient du mal à tourner la page. En France, le marché représente 4,3 milliards d'euros en 2013. La position du livre est importante car il reste la première industrie culturelle de notre pays. Cependant 1 français sur 5 dit avoir déjà lu un livre numérique et le nombre de liseuses (environ 500 000) et de tablettes (4,5 millions) en possession des français, nous semblons assez équipés pour développer cette pratique très adoptée par nos voisins.
Les américains sont les pionniers dans l'utilisation de cette nouvelle pratique de lecture. Les ebooks sont, aux Etats-Unis, en passent de devenir un véritable objet de consommation courante. Mais nos voisins européens ne sont pas en reste. Les britanniques, suivent les traces des américains avec un taux de migration semblable aux pratiques outre-atlantique. Les Allemands sont également en avance sur ce point. Avec le marché du livre le plus important du continent avec 9,52 milliards d'euros de chiffre d'affaire, 84% des éditeurs proposent des versions numériques de leurs sélections.

Une concurrence inégale

La concurrence de la vente en ligne cause du tord aux libraires, notamment par le géant américain Amazon. Il est important d'avouer qu'acheter un livre sur ce site coûte moins cher que de se l'offrir dans votre librairie habituelle. Les frais de port notamment et le cumul du rabais sur le prix unique du livre, sont une concurrence déloyale car les librairies privées ne peuvent se permettre une telle offre sous peine de vendre à perte. La loi sur le prix unique du livre instaurée par Jack Lang en 1981 devait limiter la concurrence sur le prix de vente au public du livre afin de protéger la filière et de développer la lecture1. Le Sénat et ses députés doivent voter la loi interdisant les opérateurs de vente en ligne de cumuler la remise de 5% et la gratuité des frais de port. Si cette loi est acceptée on peut penser que c'est la fin de cette concurrence inégale entre les commerces de proximités, les librairies et les ventes en ligne.

1Jack Lang, ministre de la culture, 1981, lors de la présentation du projet de loi devant l'Assemblée nationale, (Direction du livre et de la lecture, PREMIÈRE PARTIE, Section : Pourquoi une loi sur le prix du livre ?)

Roxane Michel


mardi 4 février 2014

Rendez-vous avec Eric-Emmanuel Schmitt

Source : Babelio, par Elora. Copyright CORBIS

Ce mardi 4 février, Mollat vous donne rendez-vous avec le célèbre auteur français

La librairie Mollat, connue pour être la plus grande librairie privée de France, organise régulièrement des rencontres et des conférences avec des auteurs. D'Amélie Nothomb en passant par Harlan Coben, Maxime Chattam et Eric-Emmanuel Schmitt, mais aussi des psychiatres et hommes politiques, la librairie Mollat nous fait profiter de son ouverture culturelle.

Eric-Emmanuel Schmitt, auteur prolifique français, a programmé sa visite annuelle dans cet antre de la culture pour aujourd'hui. Il vient promouvoir son nouvel opus "Les perroquets de la place d'Arezzo" sorti en août 2013 pour la rentrée littéraire. Autour d'une conférence et d'une séance de dédicace, vous retrouvez cet auteur magistral à partir de 16h00 au sein de la librairie.

Pour vous mettre en appétit, voici la quatrième de couverture : "Les grands platanes autour de la place d'Arezzo sont envahis par les perruches et les perroquets. Dans ce lieu vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. Toutes sortes de personnes se croisent, gouvernées par leurs passions, leurs désirs, leur fantasmes amoureux et sexuels.
Jusqu'au jour où leur parvient une lettre anonyme, identique, envoyée par une colombe..."

A vos livres... prêts, lisez !

Roxane Michel